Lanzarote est une île assez préservée. Pas de construction de buildings tout le long de la côte, comme on trouve sur la Costa Brava, ou bien le sud de Tenerife. C’est dû en partie à la géographie (Lanzarote est une île quasi désertique) et au gouvernement de Lanzarote qui s’est longtemps appuyé sur les conseils d’un artiste local en matière d’urbanisation et de développement. Cet artiste est Cesar Manrique, tout visiteur de Lanzarote doit donc voir sa maison ce que nous avons fait. En général Julie est fan de maison d’artistes (surtout des écrivains) et moi pas. Là je dois dire que c’est bluffant. Lanzarote est une île volcanique, avec plein de sous-terrain et des bulles creuses dans la lave. Manrique a construit sa maison en utilisant 3 bulles situées en dessous, y construisant des pièces avec un puit de lumière. Il y fait 19° toute l’année. Il a aussi tiré parti du paysage et de la lumière (aveuglante au soleil) dans les ouvertures, bref c’est un endroit magique et magnifique.
Ensuite nous avons été moins heureux car on n’est pas trop du genre à préparer nos visites. Nous sommes donc tombés sur des trucs fermés, des trucs qui ne prennent que du cash et n’en n’avait pas,… tout çà pour finir sur une plage paradis des surfeurs. Nous nous sommes installés dans les pierres, profitant du soleil et avons regarder ce spectacle fascinant. Fascinant car on est comme hypnotiser par les vagues et les surfeurs alors qu’entre nous rien de plus con que de nager pendant 30mn contre des vagues pour 30 secondes de plaisir. Au moins dans les alpes, ils ont le bon goût de mettre des remonte pente.
Ensuite nous sommes allés visiter une grotte qui est un tube dans la lave. Il y a un effet d’optique intéressant à l’intérieur (voir photo).
Nous avons aussi profiter de la voiture pour visiter les bodegas mais surtout admirer l’ingéniosité de l’homme pour faire pousser de la vigne et donc produire ce qui est rigoureusement indispensable : du pinard !
Retour au port et traversée (22 heures) vers Ténérife car Véronique et Bernard viennent nous voir bientôt et ils annoncent du vent d’ouest (on n’a pas envie de faire du près).